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26 février 2007

Un peu d'antimaçonnisme pour commencer la semaine.

arton6616

Si vous avez un peu de temps pour me lire, je vais vous raconter comment satan derrière la F-M nous a détruit, mon fils, ma mère et moi. Mais nous sommes encore vivants, malgré des tentatives (de notre part) … pour en finir. Car l’épreuve qui nous assaille depuis ma démission définitive de la Loge est longue, très éprouvante, et ce encore à ce jour, 8 ans après.

http://www.spcm.org/Journal/spip.php?article6616

L'antimaçonnisme a des ressources insoupçonnées qui imposent le respect.
Ainsi, Luc Delière, ancien radiesthésiste, nous livre ce témoignage pudiquement intitulé "Je suis sorti de la Franc-Maçonnerie"...Et oui! il semble considérer qu'en soi, c'est déjà un exploit puisqu'il serait particulièrement difficile de quitter une obédience, celle-ci ne faisant que mettre ses membres en sommeil afin de pouvoir toujours continuer à les maintenir sous la coupe de Satan ! Sans connaître précisément le fonctionnement du GO ( de Belgique?, de France?), il me semble que les mises en sommeil concernent les frères prenant leur distance pour des raisons personnelles avec l'ordre mais restant en contact, payant leurs cotisations et gardant dans l'esprit l'espoir de se réveiller assez vite. Le lien avec leur loge reste fort. Envoyer une lettre de démission est simplissime, d'autant qu'il n'est absolument pas nécessaire de motiver une démission. Un simple lettre datée au Vénérable de l'atelier suffit d'autant que la loge, assurée de ne plus toucher les capitations de ce membre, a tout intérêt à faire suivre cette démission auprès de l'obédience afin de ne pas mettre sa trésorie dans le rouge vif ? Peut-être Monsieur Delière confond "démission" et "radiation" : dans le deuxième cas, en effet, rejoindre une loge est plus compliqué...

Notre auteur nous propose de relire les condamnations papales, l'Eglise ayant très vite perçu l’orientation diabolique de la F-M. Le proclammer ne rend pas la chose exacte et les dernières condamnations situent les maçons en état de péché grave mais en aucun cas ne les assimilent à des adorateurs du diable. Certains prélats le pensent peut-être mais ce n'est pas une position officielle. L'Eglise est plus ennuyée par le relativisme dogmatique de la frange dite "libérale" de la maçonnerie : l'exercice d'une spiritualité adogmatique posant par définition des problèmes doctrinaux. En tout cas, ça fera plaisir aux maçons appartenant au courant régulier d'apprendre qu'"il s'offre à Satan" en venant en loge.

Autre surprise, la description du Cabinet de Reflexion par quelqu'un qui est sensé avoir fréquenté une loge pendant 20 ans. Soit son atelier méprisait le symbolisme, soit il a délibérement choisi de ne pas s'y interessé : dans les deux cas, ce n'est pas bien grave mais de là à parler d'"oeuvres démoniaques" pour ce qu'on ne comprend pas, c'est un peu fort. C'est toujours surprenant de lire des dénonciations d'éléments symboliques et rituels de la part de gens qui fréquentent le dimanche un endroit où le symbolique et le rituel sont au moins tout aussi présents.

L’individu perd très vite toute notion de bien et de mal, et est complètement régit par la moral maçonnique Encore une fois, ce serait passionnant que notre auteur détaille comment on perd toute notion du bien et du mal, quel est le processus, sur quoi il s'appuie car, malheureusement affirmer quelque chose n'en fait pas pour autant une vérité. De la même manière, on souhaiterait en savoir un peu plus sur cette morale maçonnique, son contenu exact! Au cas ou ce ne serait pas clair, on n'a besoin ni de la maçonnerie ni de la religion pour savoir aujourd'hui qu'il faut préférer la tolérance au fanatisme ou la générosité à l'égoïsme.

Je ne sais pas si l'auteur de ce témoignage a été vraiment franc-maçon... et même s'il l'a été, son expérience n'est que personnel et des milliers de vie de maçons exigeants, responsables, humanistes, croyants ou athées sont à lui opposer. Son itinéraire spirituel n'est que le sien, sa lecture de la maçonnerie n'est que personnelle et au bout du bout, sur les dizaines de milliers de francs-maçons en France, il ne s'en trouve qu'une poignée qui a vécu de la même manière son passage en maçonnerie... Pour quelles raisons y ont-ils vu ce que personne d'autre qu'eux ne voit? Mystères et boule de gomme! Mais est-ce à dire que tous les autres ne sont que des naïfs, adorateurs de satan sans le vouloir ou en le sachant parfaitement ? Par principe, je me méfie de ceux qui se croit plus malin que tout le monde... et quand on voit la nature des réseaux qui relaient leurs conclusions...

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Commentaires
B
26.02.07 @ 13:27<br /> On dit de la maçonnerie qu'il est difficile d'y entrer mais facile d'en sortir...Effectivement, il semblerait dans le cas que vous présentez s'agir d'une expérience mal vécue , dont les sources sont sans doute très très intimes...
E
26.02.07 @ 13:58 <br /> J'ai lu sur internet des dizaines de témoignages de "new born christians" et c'est intéressant de constater comme quoi ces gens là opposent leur vie chrétienne retrouvée à leur vie d'avant. L'un est blanche, l'autre est noire, sans disctinction, sans nuance : un manichéisme total et totalisant.<br /> J'ai des FF:. qui sont chrétiens pratiquants (autant prostestants que catholiques) et leur maçonnerie se conjugue avec leur foi individuelle. De ce que j'en sais, cette double appartenance ne leur pose aucun problème ; bien au contraire.<br /> <br /> Par son désir de témoigner sur tous les supports, je ne crois pas que le problème véritable de ce monsieur soit la maçonnerie (quelque soit son expérience) mais qu'il relève de la psychiatrie. (On peut se sentir mal à l'aise en maçonnerie, ce n'est pas pour autant qu'on la fustige, qu'on voit le diable partout et que l'on le calme partout où on peut se faire entendre ...)
A
26.02.07 @ 21:56 <br /> Tout pue le faux là-dedans, et ressemble trop à une histoire inventée pour l'édification des maçonnophobes catholiques. Une sorte de Léo Taxil, l'humour en moins. Pitoyable.
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